La fondation de Coubertin, le savoir-faire d’exception et l’apprentissage au cœur de la réforme de la formation professionnelle

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Le 4 décembre, j’ai eu la chance d’être accueilli à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans un lieu aussi surprenant qu’inspirant : la fondation de Coubertin. Dans ce haut lieu du compagnonnage, qui accueille chaque année une trentaine de boursiers avec pour principale mission la formation aux métiers manuels (menuiserie, ferronnerie d’art, taille de pierre et fonderie), j’ai pu constater le savoir-faire, l’excellence, et la passion des compagnons.

Le gouvernement entend soutenir ces formations et métiers d’exception, notamment en poursuivant le dispositif des Maîtres d’Art, créé en 1994 et visant à transmettre des savoir-faire d'exception dans le cadre de la relation entre un Maître d'art et un Élève. Précisément, le 5 décembre dernier, huit nouveaux artisans d’art ont reçu de la Ministre de la culture Françoise Nyssen le titre de Maître d’Art, récompensant des savoir-faire aussi variés que celui de tailleur de cristal, restaurateur de véhicule de collection, costumier ou facteur d’orgues.

Au-delà des métiers manuels et savoir-faire d’exception, la question de l’apprentissage sera au cœur des débats sur la réforme de la formation professionnelle qu’entend réformer le gouvernement. J’ai pu observer chez Ferrandi et Tecomah à Jouy-en-Josas, là encore, des exemples de réussite et de performance de l’apprentissage qui, sous la responsabilité des branches professionnelles, devra prendre une plus grande place dans notre système de formation, et j’y serai attentif.