Pour une France plus fraternelle

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Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale, adopté en première lecture le 30 octobre dernier par l’Assemblée nationale, introduit une série de changements de taille dans l’accès aux soins des Françaises et des Français. En bref, il protège les plus vulnérables, améliore l’accès aux soins et leur remboursement, et préserve l’équilibre de nos finances publiques.

Sa mesure la plus marquante est sans doute la mise en place du reste à charge zéro pour l’optique et les prothèses dentaires et auditives. Elle se fera progressivement jusqu’en 2021 : dès 2020, pour l’optique et une partie du dentaire et en 2021 pour l’ensemble des secteurs.

En effet, les frais assumés par les assurés, après prise en charge par l’assurance maladie et la complémentaire santé, restent aujourd’hui encore particulièrement élevés. Par exemple, pour les soins auditifs, ils sont de 850 € en moyenne par oreille, pour un coût moyen d’équipement de 1 500 € par oreille. Dès 2021, il n’y aura plus aucun frais à la charge du patient. C’était un engagement de campagne du Président de la République et de la majorité présidentielle : c’est désormais un grand pas en avant vers l’égalité des Français devant les aléas de la vie.

Ce projet de loi consent également des investissements structurels sans précédent : 400 millions d’euros seront alloués aux hôpitaux, et 125 millions aux EHPAD. La qualité de l’accueil dans ces établissements, et la modernité de leurs appareils de soins, sont cruciales pour l’efficacité de notre système de santé. Ces investissements, je le crois, permettront de l’améliorer plus encore.

Enfin, l’ensemble des prestations sociales augmenteront en 2019 et en 2020. Elles ne croîtront toutefois pas toutes à la même vitesse, et l’accent sera mis sur les prestations bénéficiant aux plus vulnérables. C’est pourquoi la prime d’activité, le minimum vieillesse et l’AAH augmenteront de plus de 4 % par an, conformément aux engagements du Président de la République ; les minima sociaux, dont le RSA, augmenteront de l’ordre de 1,5 % par an. Les autres prestations sociales augmenteront de 0,3 %, soit le taux moyen des quatre dernières années.

En conclusion, ce projet de loi de financement de la sécurité social assure l’avenir de notre système de santé, et vient en aide aux Français les plus démunis. C’est la raison pour laquelle je l’ai soutenu.