Bilan du premier mois de confinement

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Le 14 avril dernier, le Président de la République a présenté un bilan du premier mois de confinement en France, en saluant avant tout la mobilisation de toutes les forces vives de la France en première et en seconde ligne, qui ont permis à notre système hospitalier de sauver de nombreuses vies. Il a été décidé de maintenir le confinement le plus strict au moins jusqu’au 11 mai. Nous ne devons pas relâcher notre attention alors même que la progression du virus ralentit dans notre pays.

De nombreuses mesures d’urgence ont été mises en place pour soutenir les forces économiques de la nation : chômage partiel, fonds de solidarité, primes exceptionnelles, arrêts de travail, report des cotisations fiscales et sociales… Je vous invite à prendre connaissance de l’intégralité des mesures sur mon site www.jeannoelbarrot.fr. En outre, un plan spécifique sera proposé pour permettre aux secteurs les plus fragiles de participer à la relance en temps voulu. Je veux parler des secteurs du tourisme, de la restauration, de l’hôtellerie, de la culture, de l’événementiel. Parallèlement, les familles avec enfants les plus fragiles et les étudiants précaires bénéficieront eux aussi d’une exceptionnelle. L’État n’oubliera personne.

Que se passera-t-il après le 11 mai ? Un déconfinement progressif dont les modalités seront adaptées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. La santé de nos compatriotes demeure la priorité absolue. Pour le moment, il est prévu que les crèches, les écoles, les collèges et les lycées rouvrent à compter du 11 mai. En revanche, l’année universitaire ne reprendra pas. Le plus grand nombre de nos concitoyens sera autorisé à retourner travailler, afin de permettre à notre industrie de redémarrer et de reprendre la production. En revanche, les lieux rassemblant du public resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. En particulier, les grands rassemblements impliquant un public nombreux comme les festivals ne seront pas autorisés avant au moins la mi-juillet.

Il va de soi qu’il nous faudra changer nos habitudes et pratiques sanitaires du quotidien. Le nombre de tests quotidiens augmentera drastiquement, avec une priorité pour nos aînés et nos compatriotes à la santé la plus fragile. Ainsi, toutes les personnes symptomatiques pourront être testées dès la fin du confinement. Par ailleurs, notre infrastructure sanitaire sera en capacité d’accueillir celles et ceux qui auront été diagnostiqués positifs au coronavirus, et qui devront être placés en quarantaine. Pour les autres, l’État leur permettra de se procurer des masques « grand public ».

Demain, nous aurons besoin de toutes les énergies pour reconstruire le monde d’après. Cela se fera, je l’espère, dans le cadre d’une coopération européenne et avec humilité, transparence, lucidité, calme, courage.