Lutte contre le gaspillage et économie circulaire

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L’examen du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire a débuté le 20 novembre à l’Assemblée nationale. Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès de la Ministre de la Transition écologique et solidaire, porte ce texte ambitieux et novateur dont l’un des axes principaux est la lutte contre l’emballage plastique. Ainsi le projet de loi anti-gaspillage prévoit-il de nouveaux dispositifs d’interdiction des boites en polystyrène expansé, des jouets en plastique distribués dans les fast-foods et des sachets de thé en plastique au plus tard au 1er janvier 2022. À terme, il est prévu de supprimer à l’horizon 2040 la mise sur marché des emballages en plastique jetable : finis les bidons d’essence et les bouteilles de shampoing non écologiques ! La transition vers des matériaux plus durables suppose de se laisser un tel délai, pour permettre aux habitudes de changer en profondeur.

La pollution plastique n’est pas la seule cible de ce texte. Il existe d’autres types de pollutions. Ainsi, j’ai signé un amendement introduisant un mécanisme de reprise financée des mégots de cigarettes : il faut environ 12 ans pour que ces déchets, s’ils sont abandonnés dans la nature, se décomposent… La pollution électronique est une autre réalité contemporaine. Le smartphone ou l’ordinateur sur lequel vous visionnez cette lettre d’information est probablement programmé pour se dégrader lui-même d’ici quelques années à peine. C’est pourquoi un autre amendement que j’ai consigné prévoit de demander au gouvernement un rapport sur la durée de vie des appareils numériques et sur le phénomène que l’on nomme « l’obsolescence programmée ». 

Après plus de 50 heures de débat, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi le 20 décembre 2019 à la quasi-unanimité, et je m’en félicite.