Beauvau de la sécurité

Le-ministere_largeur_760.jpg

Le Ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin a convié les organisations syndicales de la police nationale et les représentants de la gendarmerie nationale a une réunion le 25 janvier pour leur présenter le détail de la démarche du Beauvau de la sécurité annoncé par le Président de la République le 8 décembre dernier.

 

Plusieurs séances de travail seront organisées autour des 7 thèmes évoqués par le ministre commission des lois le 30 novembre 2020 : la formation des forces de l'ordre, leur encadrement, les conditions matérielles d'exercice de la mission, la captation vidéo des interventions, la mission des inspections, les effectifs de maintien de l'ordre et le lien entre police et population, dont la lutte contre les discriminations et le rapport aux médias. Ces séances se dérouleront tous les 15 jours à partir de la fin janvier, et cela jusqu'au mois de mai. Celles-ci réuniront des experts français et internationaux ainsi que des maires et des parlementaires.

 

Toutes les semaines par ailleurs, le ministre de l'Intérieur se rendra dans les territoires pour échanger directement, sous la forme de grands débats, avec les policiers et les gendarmes, ainsi que des débats citoyens (jeunesse, maires, agriculteurs, etc.). Ces travaux permettront de dessiner des réponses de court terme mais également de poser les bases de la future loi de programmation de la sécurité intérieure pour 2022.

 

Dans ce cadre-là, j’ai personnellement saisi Gerald Darmanin quant à certains problèmes rencontrés dans nos communes.

 

Je pense notamment aux problèmes récurrents de délinquance rencontrés par les commerçants et les administrés de la ville de St-Rémy-lès-Chevreuse, terminus du RER B sud. De nombreux actes de vandalisme sont commis à l’encontre des enseignes : locaux détériorés, vitrines fracassées, matériel et mobilier endommagé. Ces attaques se répètent de plus en plus régulièrement, créant un climat de tension et d’insécurité, aussi bien pour les commerçants que pour les Saint-Rémois. J’ai d’ailleurs accompagné les gendarmes le 22 janvier dernier, pour les soutenir dans leurs tournées nocturnes.

 

Je pense également aux difficultés rencontrées par les élus locaux dans l’installation de nouvelles caméras de vidéosurveillance : les sujets de vidéoprotection représentent un coût non-négligeable pour les communes du fait des nombreuses restrictions d’utilisation, la nécessité de multiplier les modèles suivant les usages (nuit, visages, plaques de voitures) et le poids des procédures administratives. Dans ce sens, j’ai fait adopter un amendement pour la mutualisation intercommunale des équipements de vidéo-projection.