C’est avec tristesse et émotion que j’ai appris le décès de Jacques Chirac, ancien Président de la République Française, le 26 septembre dernier.
Le Président Chirac s’est illustré par ses prises de position courageuses et libres : il reconnut la responsabilité de la France dans les épisodes les plus sombres de notre Histoire ; il résista aux velléités d’un conflit armé en Irak ; il conduisit la France vers l’avenir avec optimisme, conscient des enjeux environnementaux du troisième millénaire : « Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs », avait-il alerté aux Nations Unies.
À cet instant je veux évoquer un souvenir personnel que je conserve de Jacques Chirac, celui de sa visite en compagnie de Simone Veil en 2004 au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire, pour rendre hommage à ses habitants qui s’étaient illustrés pendant la Seconde Guerre mondiale en dissimulant des enfants juifs menacés de déportation. À cette occasion-là comme en tant d’autres, Jacques Chirac avait porté une parole forte qui avait marqué les esprits et les coeurs.
Nous avons observé une minute de silence à l’Assemblée Nationale pour sa mémoire. Je veux adresser ici encore mes pensées les plus affectueuses à sa famille et à ses proches.