L’école de la confiance

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Le vendredi 12 avril, j’invitais Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education nationale et de la jeunesse à venir s’exprimer devant plus de 300 participants sur le projet de loi pour l’école de la confiance à Versailles, en présence de huit parlementaires des Yvelines.

Dans son livre publié en 2018 « Construisons ensemble l’école de la confiance », Jean-Michel Blanquer avait détaillé sa vision de l’éducation nationale : une double promesse républicaine qui conditionne la cohésion de la nation comme de la liberté de chaque citoyen à pouvoir changer son destin grâce à l’école.

C’est précisément pour que les enfants et les parents reprennent confiance en l’école que Jean-Michel Blanquer a décidé de mener des réformes éducatives en profondeur.

En mettant d’abord la priorité sur l’école maternelle et primaire. Le projet de loi prévoit l’obligation de l’instruction pour tous les enfants dès l’âge de trois ans afin de résorber les inégalités qui commencent dès la petite enfance. Rappelons à ce sujet que le gouvernement a également engagé la division par deux du nombre d’élèves dans les classes de CP en zones d’éducation prioritaire renforcée (REP). A partir de la rentrée 2019, le dédoublement des classes concernera également les classes de CE1 en REP+. Jean-Michel Blanquer s’engage également à fournir à 100 000 écoliers en REP des petits-déjeuners gratuits dès 2019 afin de permettre aux enfants défavorisées de ne pas commencer la journée le ventre vide.

Le collège et le lycée bénéficient également de ces réformes : mise en application du programme « devoirs faits » au collège, accompagnement personnalisé des élèves, rétablissement des classes bilangues ainsi que de l’enseignement du latin et du grec. Le baccalauréat est réformé lui aussi. Les élèves disposeront d’un choix de matière plus large et plus souple ; le contrôle continu comptera désormais pour 40% de la note finale. Les filières professionnelles seront renforcées.

Au-delà des réformes scolaires, le projet de loi porte également sur la revalorisation du métier de professeur, dont Jean-Michel Blanquer a rappelé à Versailles le rôle primordial.