La loi d’orientation des mobilités : vers une transformation de nos trajets du quotidien

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La loi d’orientation des mobilités (LOM), présentée le 26 novembre dernier en Conseil des Ministres, poursuit un but: proposer des alternatives durables à la voiture, en modernisant nos modes de transport du quotidien.

Pour encourager le passage à la voiture électrique, qui ne constitue qu’1,2% des voitures immatriculées depuis janvier, cette loi augmentera en effet sensiblement le nombre de bornes de recharge, en les rendant obligatoire dans les parkings de plus de 10 places des bâtiments neufs ou rénovés. Les infrastructures seront donc à la hauteur ; reste la question du coût de la voiture électrique, souvent excessif pour les ménages. La prime à la conversion, pouvant aller jusqu’à 5000 euros, est une réponse à cela, et permettra de limiter l’impact financier du passage à l’électrique. 

Dans le même sens, pour désengorger nos routes, cette loi encouragera le covoiturage domicile-travail, et permettra aux collectivités de le subventionner en versant une allocation aux conducteurs comme aux passagers. Un forfait allant jusqu’à 400 euros par an leur permettra de réduire drastiquement le coût supporté de leurs déplacements quotidiens. Les maires auront désormais le pouvoir de réserver des places de stationnement aux véhicules en covoiturage, et de créer de voies réservées à cette pratique.

Enfin, pour favoriser l’utilisation du vélo dans les trajets courts, et tripler sa part dans les déplacements d’ici 2024, cette loi rendra obligatoire l’installation de stationnements pour vélos dans les bâtiments neufs. Le vélo étant hélas une cible facile pour les voleurs, la loi imposera des objectifs de sécurité à la SNCF et à la RATP, pour que chacun puisse garer son vélo dans une gare en toute confiance.

Nous sommes tous d’accord pour faire évoluer nos modes de transport, mais nous ne voulons pas que cela allonge nos trajets, ni que cela augmente leur coût. Nous voulons continuer à nous déplacer avec la même liberté à Versailles, dans ses environs, et en vallée de Chevreuse. Cette loi préserve notre liberté de déplacement, et l’améliore même en développant de nouveaux moyens de transport. C’est pourquoi je la soutiendrai lorsqu’elle sera présentée à l’Assemblée nationale. Je reste à l’écoute de vos propositions pour l’enrichir.