Il y a cent un ans, le 11 novembre 1918, la paix était signée dans un wagon de train en forêt de Compiègne. L’Armistice de la Première guerre mondiale mettait fin à un conflit qui fut à l’origine de plus de 18 millions de morts en quatre ans. Le 11 novembre 2019, j’étais présent aux cérémonies commémoratives à Chevreuse, Magny-les-Hameaux, Vélizy-Villacoublay et Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
La gratitude et le respect étaient lisibles sur les visages de tous, forces de l’ordre, autorités civiles et militaires, et citoyens, petits et grands, rassemblés à l’occasion de ce rite républicain. La forte mobilisation démontre, une fois de plus, que le peuple français se souvient de ceux qui ont combattu il y a plus d’un siècle.
À Paris, Emmanuel Macron inaugurait un monument en mémoire des 549 militaires morts pour la France en opérations extérieures, dont cinq en 2019. Nous leur rendons hommage également, en nous associant aux mots du président de la République : « Celui qui meurt pour la France ne meurt pas en vain ».