Élections municipales et vote par correspondance

4.jpeg

Après une longue période d’interruption due au confinement, la vie démocratique a repris son cours avec l’installation des conseils municipaux et l’élection des Maires. Le 28 juin aura lieu le deuxième tour des élections municipales dans les communes où le conseil municipal n’a pas été élu au complet au premier tour. Je profite également de cette lettre d’information pour féliciter les candidats élus dès le premier tour, parmi lesquels ma suppléante Anne Grignon qui obtient son troisième mandat consécutif de maire de Lévis-Saint-Nom. 

Les circonstances sanitaires ont amené beaucoup d’entre vous à s’interroger sur la pertinence de maintenir le premier tour au 15 mars, et de prévoir le second au 28 juin. Pour ma part j’estime que les Français ne doivent pas avoir à choisir entre leur santé et leurs droits civiques. 

C’est pourquoi j’ai coécrit et porté une proposition de loi visant à rétablir le vote à distance, par voie postale ou par Internet. Je refuse de me satisfaire du taux d’abstention record de 55 % au premier tour des élections municipales. Il ne faut pas que cette crise sanitaire devienne une crise institutionnelle. Pour pallier aux difficultés qui se présentent à nous, le vote par correspondance apparaît comme une solution viable. Il peut s’effectuer ou bien sous pli fermé — comment en Suisse ou en Allemagne — ou bien par voie électronique.  Ce dernier mode électif est d’ailleurs déjà largement utilisé dans le cadre des élections auprès de nos concitoyens résidant à l’étranger. L’enjeu, dès lors, c’est d’assurer la sécurité informatique et de minimiser les risques en cas de piratage. Heureusement, nos compétences en matière de sécurité informatique se sont fortement améliorées ces dernières années, ce qui permettra à l’État d’être l’opérateur de cette technologie électorale.